L'endométriose augmente le risque de maladie inflammatoire de l'intestin


L'endométriose augmente le risque de maladie inflammatoire de l'intestin

Environ une femme sur dix en âge de procréer souffre d'endométriose, un état assez fréquent dans lequel les cellules de la muqueuse de l'utérus poussent dans d'autres régions du corps. Selon une étude publiée dans Intestin , Les femmes atteintes d'endométriose sont presque deux fois plus susceptibles de développer une maladie intestinale inflammatoire par rapport aux autres femelles. L'effet peut durer jusqu'à 20 ans après un diagnostic d'endométriose.

L'endométriose et la maladie inflammatoire de l'intestin sont à la fois des troubles inflammatoires chroniques qui affectent l'intestin et provoquent des douleurs abdominales. Les deux troubles commencent généralement chez les jeunes adultes.

Les chercheurs ont suivi la santé à long terme de plus de 37 000 femmes danoises qui ont été hospitalisées avec une endométriose entre 1977 et 2007 pour une période moyenne de 13 ans.

Au cours de cette période de surveillance, 320 de ces femmes ont développé une maladie inflammatoire de l'intestin, dont 228 ont été diagnostiqués avec une colite ulcéreuse et 92 avec une maladie de Crohn. Cela se traduit par un risque 50% plus élevé de développer une maladie inflammatoire de l'intestin chez les personnes atteintes d'endométriose par rapport aux femmes de la population générale.

La période moyenne pratiquée pour développer une maladie inflammatoire de l'intestin chez les femmes après leur diagnostic d'endométriose était d'environ 10 ans.

Lorsque les chercheurs ont restreint l'étude à ceux qui ont une endométriose confirmée par voie chirurgicale, ils ont découvert que le risque augmentait à 80% et que l'effet persistait depuis plus de 20 ans après le diagnostic initial.

Les chercheurs concluent que l'association entre les deux troubles pourrait être expliquée en ce sens que les deux troubles partagent des causes communes ou, à travers les effets du traitement de l'endométriose. Selon certaines recherches, l'utilisation de contraceptifs oraux, un traitement commun pour l'endométriose à long terme pourrait potentiellement augmenter le risque de développer une maladie inflammatoire de l'intestin.

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